Genre : Historique
Edition : Pocket
Parution : 18 janvier 2007
Pages : 409
Prix : n'est plus disponible en poche
Résumé:
Parution : 18 janvier 2007
Pages : 409
Prix : n'est plus disponible en poche
Résumé:
Au XVIIIe siècle, dans le duché de Lorraine, Manon trouve dans l'art naissant de la faïence de Lunéville une passion pour calmer le traumatisme subit dans son enfance. Manon, venue de Flandre, est la seule rescapée d'un terrible massacre sur une route de Lorraine entre Nancy et Toul. Muette, l'enfant grandit sous la protection du comte de Fontenoy à Champigneulles et du duc Léopold de Lorraine établi au château de Lunéville. Mais son passé la hante. Une seule passion l'anime, la peinture d'oiseaux mystérieux et la fabrication de la faïence aux côtés des Chambrette, qui exerceront leur art d'abord à Champigneulles avant de s'établir à Lunéville. Mais la vie de Manon semble menacée. Qui est ce mystérieux chevalier qui la protège depuis l'enfance ? Plus tard, sous le règne de Stanislas, Mariza, la fille de Manon, décide de dissiper le mystère entourant sa mère. Où se trouve l'écritoire de faïence confiée un jour à Léopold et qui contient les secrets de sa filiation ?
Mon avis:
Pour changer me voilà à lire un livre historique genre que j'affectionne beaucoup mais qui s'était vu relégué un peu dans les oubliettes depuis que je me suis mis à lire de la bit-lit.
Manon à 8 (ou 9 je ne sais plus) quand elle est victime d'une terrible agression qui voit sa famille se faire assassiner sous ses yeux et quand à elle survivante mais pas sans conséquences puisque les meurtriers lui coupe la langue afin qu'elle ne parle pas de ce qu'elle a vu. Recueilli par le Duc de Lorraine et sa femme en chemin pour visiter un de ses amis le comte de Fontenoy, elle va y être soigné et va bénéficié de toute l'attention de Victorine, qui aide avec son marie Hubert à la bonne marche de Fontenoy. La petite Manon va peut à peu guérir mais une menace continuelle va peser sur elle car des personnes savent qui elle est et doivent donc la tuer pour ça.
On peut diviser l'histoire en deux grandes parties, une consacré à Manon et l'autre à sa fille Mariza (ou Marie-Elizabeth).
Dans la première on va apprendre les secrets qui planent autour de Manon, ses origines et les pourquoi du massacre ayant eu lieu dans sa jeunesse. On l'a voit grandir, évoluer avec son infirmité. Elle est touchante est j'ai pu m'attacher un peu à elle mais très vite ce personnage passe aux oubliettes et c'est un des premiers gros points négatifs que je reproche à ce livre. A peine je m'habituais à elle qu'on change de personnage principal. Parce que au début du livre on ne suit pas les évènements avec elle mais avec ceux qui le trouve et on change plusieurs fois de points de vue donc il faut un peu de temps avant de bien appréhender Manon.
Avec Mariza ont a peu affaire avec une sous Manon, leurs destins on de nombreux point communs et ont moins de charme. Je l'ai du coup moins aimé.
Mais j'ai aimé évoluer à leurs côtés, connaître des éléments sur la faïencerie, l'histoire des lieux traversés et finalement les deux destins de ces deux femmes. C'est dommage que l'auteur n'est pas plus creusé l'une ou l'autre, bien que la première le soit plus mais là ou la elle se concentre sur le passé de Manon, la deuxième si elle continue dans le même esprit va plus loin dans la vie de femme de Mariza. Mais les différences sont légères et seul le temps écoulé change les évènements qui découlent.
L'histoire se perd souvent dans les dates et les histoires de guerres ou de successions. C'est un détail propre aux romans historiques mais dans ce contexte ça n'apporte rien à l'histoire. Ainsi comme dis plus haut on change parfois de point de vue mais c'est souvent trop et on perd de vue l'essentiel qui est Manon. Si c'est pour parler d'elle c'est un plus mais parfois ce n'est pas le cas et ça n'a pas eu plus d'intérêts enfin à mes yeux. Pourtant certains personnages secondaire et qui interviennent se démarquent et sont prometteur et attire la sympathie mais voilà leur rôle sont trop succint. Le roman écrit à la troisième personne ne permet pas une immersion totale et met de la distance avec les protagonistes. Encore un détail mais qui compte.
C'est au final un roman sympathique mais qui manque de profondeurs. Néanmoins le livre à un charme pas moment mais voilà pas complètement et c'est ce manque qui donne un livre bien mais sans plus avec de nombreux points qui ne m'ont pas convenus.
Ma note : 6,5/10
Ce livre me tente. Le XVIIIème siècle est une période que j'aime. Je pense que ce roman me plaire tout à fait et je sens qu'il va atterrir dans ma PAL cette année... :)
RépondreSupprimerIl était bien et m'a fait passer un bon moment mais sans plus.
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