Traduction : Achille(s)
Genre : Comics - SF
Edition : Akileos
Parution : le 3 juin 2020
Pages : 248 pages
Prix : 16 euros
Pour Amy, tout le monde a une saveur. Sa mère a la saveur de la menthe : vive et lumineuse. Son père est comme un chocolat chaud : doux et plein de chaleur.Amy vit dans une colonie minière dans l'espace intersidéral, et lorsque son père perd son emploi, toute la famille est obligée de revenir sur Terre. Amy fait alors ses adieux à sa meilleure amie Jemmah, monte dans un cryotube où elle passera les 30 prochaines années en biostase, puis puis sa fusée se propulse en direction de sa nouvelle maison. Sa vie ne sera plus jamais la même, mais la seule chose qui occupe son esprit, c'est qu'à son arrivée sur Terre, Jemmah aura grandi sans elle.
Je ne savais pas du tout, ou je ne savais plus, de quoi parlait cette série, même si en vrai, je ne suis pas certaine de l'avoir su un jour. Parfois, j'en sais peu sur un titre, les avis lus à droite et à gauche me suffisent pour me donner envie de me lancer. C'est d'autant plus vrai pour les graphiques où j'ai tendance à y aller plus souvent les yeux fermés qu'avec un roman. Et donc qu'elle n'a pas été ma surprise de voir que j'embarquais pour un contenu bien plus simple que je me l'imaginais. Non parce que dans ma tête, espace + vaisseaux spatiaux = récit d'action. Ne me demandez pas pourquoi c'est comme ça.
Ici, on est donc sur un contexte futuriste et on suit tout bonnement une jeune fille, qui débarque sur Terre après avoir grandit et vécu des années dans une station spatiale. Il y a quelques subtilités, sur lesquelles je ne vais pas m'attarder, mais si jamais il y en a qui apparaissent dans le résumé. C'est donc le quotidien d'Amy qui défile, qui est d'ailleurs une héroïne appréciable à suivre, la manière dont elle s'acclimate sur Terre, les rencontres qu'elle va faire, les nouveautés technologiques qu'elle va découvrir... A voir si par la suite, ça se complexifie, ce qui pourrait être le cas au vu du prologue et d'un certain garçon bien mystérieux.
Pour en revenir aux dessins, qui ne m'attiraient pas vraiment, une fois plongé dans l'ouvrage quand on associe le texte au visuel, il se peut que notre regard évolue. L'oeil finit par s'habituer à ce qu'il voit parce qu'il lie les images avec quelque chose de concret. Je ne dis pas que ça marche tout le temps, mais par expérience, et après avoir lu de plus en plus d'ouvrage qui ne m'attiraient pas toujours visuellement parlant de prime abord, c'est ce que j'ai constaté et ça a été le cas avec cet ouvrage. Et en bonus, ça permet d'élargir nos goûts.
Je pense que c'est un premier tome qui peut plaire à pas mal de monde, j'espère que vous aurez la curiosité de vous lancer. Pour ma part, j'ai déjà mis la main sur la suite.
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