Traduction : Karine Forestier
Genre : Thriller
Edition : City
Parution : le 16 avril 2025
Pages : 389 pages
Prix : 22 euros

Leçon n°1 : Ne faites confiance à personne.Eve a une bonne vie. Elle se réveille chaque jour, embrasse son mari Nate et s'en va enseigner les mathématiques au lycée local. Tout est comme il se doit. Sauf...L'année dernière, Caseham High a été secoué par un scandale avec une élève, Addie. Et cette année, Eve est consternée de trouver la fille dans sa classe.On ne peut pas faire confiance à Addie. Elle ment. Elle fait du mal aux gens. Elle détruit des vies. Au moins, c'est ce que tout le monde dit.

Je comprends tout à fait les remarques que j'ai vu passer, celles qui mettaient en avant le côté peu crédible de la fin ou de l'intrigue en général. L'autrice s'est complètement arrangée avec les détails, elle a fait fi d'une certaine logique afin que ce qu'elle amène passe sans faire trop de dégâts. Elle a certes un peu abusé, mais je ne peux m'empêcher de penser, qu'encore une fois, elle a tout de même de bonnes idées. L'éxécution pêche toujours un peu (voire beaucoup selon les points de vue), mais j'apprécie sce qu'elle a derrière la tête.
Le point d'orgue ici a été le « positionnement » d'un personnage à la toute fin, alors oui, c'est un peu tiré par les cheveux parce qu'on a bien du mal à comprendre d'où ça sort, mais l'idée reste bonne je trouve. L'élément le plus abracadabrant reste ce qui se passe juste avant ce dont je viens de parler et ça rejoint ce que j'écrivais sur les petites choses arrangeantes faites par Freida. Je reconnais donc sans souci que certains retournements sont discutables, mais ça ne m'a pas dérangé.
Je ne vous cache pas que j'ai bouffé ce roman, à part peut-être le tome 3 de la Femme de ménage, je trouve que les intrigues de l'autrice ont un côté hyper addictif. Ça m'avait fait le même effet avec La psy, j'avais été complètement embarquée et je voulais absolument savoir comment l'intrigue allait se terminer. Pour moi, c'est une des choses les plus importantes, avec l'appréciation qu'on a des personnages, ce point arrive même en tête. Etrangement, ceux que l'autrice construit ne me plaisent pas spécialement, par contre, leur background, ce qui les entoure, a ce truc qui fait que je me retrouve quand même prise dans le récit. Ici, on suit plusieurs points de vue, l'un est plus « plaisant » que l'autre ou plus malaisant que l'autre. Comme quoi on peut parfois passer outre un point qui nous tient à cœur dans un texte grâce à un autre qui va venir nous le faire oublier.
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