Titre VO : The underside of joy
Traduction : Alice Delarbre
Genre : Roman
Edition : France Loisirs
Parution : Février 2012
Pages : 411 pages
Prix : ./ euros
Ella est mariée à Joe, déjà père de deux enfants. A la mort de celui-ci, deux mauvaises surprises attendent la jeune femme : la trattoria familiale est en faillite, et la mère biologique des enfants resurgit.Pour Ella, hors de question de laisser "ses petits" à celle qui les a abandonnés. Mais pour revendiquer leur garde, un autre combat l'attend : sauver son unique source de revenus, cette épicerie italienne qui, depuis des générations, fait la fierté de la famille de Joe. Sa solution : révolutionner les traditions... et pour commencer, tout réinventer !
Honnêtement, je ne m'attendais pas du tout au genre de roman que j'ai lu. Du résumé, mais surtout avec la couverture, je pensais que j'allais lire un roman feel good alors qu'il tient davantage du roman contemporain (même si le feel good, c'est aussi du contemporain bien sûr) et qu'on n'est pas vraiment dans ce que propose généralement un feel good. Cela n'a pas joué dans mon appréciation du récit qui m'a fait passer un bon moment de lecture.
Même si au niveau du contenu, je m'attendais à autre chose, je voyais par exemple davantage cette histoire d'affaire familiale au centre du récit, alors que ce n'est finalement qu'un élément secondaire dans l'intrigue. Ici, il est bien plus question du combat d'une femme pour avoir la garde de ses beaux-enfants alors que leur mère biologique, qui les avait abandonnés, revient sur le devant de la scène à la mort de leur père et donc du compagnon de notre héroïne. En passant, cette dernière doit aussi surmonter son chagrin, tout en devant avancer.
Du côté des éléments qui m'ont un peu déçue, on retrouve le manque de place accordée aux rôles secondaires. Le frère du défunt ou encore, la famille ou les amis d'Ella, notre héroïne, auraient pu avoir plus d'ampleur, il est dommage d'avoir eu l'impression que cette dernière ait été souvent bien seule dans le combat qu'elle mène. Toujours côté défunt, ses parents sont parfois bien injustes, jusqu'à l'agacement. L'héroïne, quant à elle, manque aussi un peu de relief et certains de ses comportements peuvent être ennuyants, mais ça ne dure qu'un temps parce que son évolution est plutôt bonne. D'ailleurs, si l'histoire ne se focalise presque que sur la garde des enfants, là aussi, plus on avance dans la lecture plus une accroche se fait, malgré un texte qui n'est pas très diversifié en termes de contenu. Non pas que je n'aimais pas ce que je lisais, mais cette légère absence de variété aurait pu vite atteindre ses limites. Il n'en reste pas moins que l'ensemble se lit très bien en l'état et coule tout aussi bien.
Finalement, il y a du bon dans le moins bon. Je n'ai pas trouvé déplaisant de me concentrer sur le combat de notre héroïne à vouloir garder deux enfants qu'elle a élevé et vu grandir et qu'elle aime par dessus tout. Les personnages qu'on suit sont humains, avec leurs forces et leurs faiblesses et si on n'apprécie pas tout d'eux, il y a une bonne avancée de l'intrigue et de jolis messages qui apparaissent à la fin. Le bonheur côté pile est une histoire fort appréciable, qui n'est pas sans défauts, mais qui a le mérite de faire passer un bon moment de lecture.
Bonjour, merci beaucoup pour ta chronique ! 😊 je suis entrain de le lire j'espère que je vais passer un bon moment de lecture 😊
RépondreSupprimerJ'en garde encore un bon souvenir aujourd'hui :)
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