Edition : Scrineo
Parution : le 14 septembre 2023
Pages : 413 pages
Prix : 16.90 euros
Kovhan rêve depuis toujours d’y entrer et de devenir Aspirant. Mais pour lui qui maîtrise si mal l’indispensable Maggocculture, triompher des épreuves d’admission n’est pas une tâche facile.Il y a pourtant pire.Une menace plane sur Castlecatz cet automne : des incidents magiques se multiplient, certains félins rapportent même avoir aperçu une horrible créature rôder dans les couloirs…
Petite précision, la série devrait être composée de quatre tomes, un correspondant à chaque saison. Les visuels des volumes 2 et 3 sont montrés à la fin de la version numérique ainsi que les périodes de parution, excepté pour le quatrième dont nous n’avons qu’une indication de parution. Et parce que la maison d’édition fait bien les choses, chaque sortie se fera au cours de la saison à laquelle correspond le tome. Si ça ce n’est pas la classe, je ne sais pas alors.
Je ne suis pas friande des comparaisons, mais forcément, quand on a grandi avec Harry Potter, qu’il a été le premier titre que vous avez lu du genre, quand on croise ce même type de récit, on y pense forcément. Et c’est vrai, comme d’autres avant Le Manoir de Castlecatz, certains éléments y font penser. Alain T Puyssegur se démarque heureusement de J. K. Rowling et fait vivre ses personnages ainsi que son univers sans que finalement, autre que pour l’aspect école, nous ne pensions au célèbre magicien à la cicatrice.
Je vais attaquer tout de suite là où ça fait mal pour moi, soit ce qui a été moins à mon goût. Pour précision, je pense qu’un jeune lecteur n’aura pas du tout les mêmes retenus. J’ai quelques objections à faire du côté des personnages, à savoir que beaucoup trop se fondent dans la masse et finalement, seuls Kovhan et Bruyne ressortent. J’irais même jusqu’à dire que Bruyne vole régulièrement la vedette à notre héros, étant bien plus pétillante que lui. Ces deux-là crèvent donc l’écran et ils le valent bien. Chacun reste marquant pour des raisons bien particulières et si Kovhan s’éclipse parfois au profit de Bruyne, on ne peut qu’apprécier ce chat plein de bonne volonté. Il ne laisse pas indifférent.
D’autres se font bien sur quand même remarquer, mais je n’irais pas jusqu’à dire qu’ils se démarquent foncièrement. Ils leur manquent un certain développement ou une certaine présence pour cela. Je pense notamment à Lexios et Serenya, qui sont là, mais pas suffisamment, car peu exploités, ou encore aux félins qui sont à la tête du manoir et que j’ai souvent eu des difficultés à résituer. Certainement que la suite lissera tout ça, mais j’aime quand, dès le premier tome, je n’ai pas autant l’impression d’avoir suivi des inconnus.
Pour excuser l’auteur, il a eu fort à faire avec son univers, et avec ses caractéristiques à nous introduire, qui est déjà bien riche. Félins oblige, les grandes lignes de sa mythologie puisent ses sources auprès de ces créatures et des termes employant des spécificités félines apparaissent ici et là au gré de notre découverte du monde crée par l’auteur. D’autres créatures parsèment l’ouvrage et pas forcément faites de chairs et de sang. L’intrigue, quant à elle, ne souffre pas de temps mort et se révèle des plus dynamiques. Qu’il soit prit par une spécificité de l’univers, par des épreuves visant à entrer dans le fameux manoir de Castlecatz ou par bien d’autres choses, l’intérêt du lecteur est sans arrêt maintenu en éveil.
Pour moi, le récit aura manqué d’un peu de détails, de se poser un peu plus, mais encore une fois, un plus jeune lecteur se satisfera sans trop de problèmes de ce qu’offre l’auteur ici. Par bien des côtés, ce premier tome est attractif et une fois la dernière page tournée, on n’a pas envie de s’arrêter-là. Moi-même, du haut de mon grand âge, je ne bouderais pas mon plaisir.
Je vois ce livre un peu de partout en ce moment et je suis bien intriguée. J'ai l'impression que pour apprécier ce livre, il faut avoir en tête qu'il s'agit d'un livre jeunesse.
RépondreSupprimerC'est fou, je ne l'ai pas du tout vu passer sur mes réseaux, et c'est bien dommage, mais contente qu'il soit tout de même visible.
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