Genre : Roman
Edition : Belfond
Parution : le 21 février 2018
Pages : 295 pages
Prix : 15 euros
*Commander sur amazon : Thérapie de group(i)e*
Dans les pires moments, lequel d'entre nous n'a jamais songé à en finir?
C'est le cas d'Émilie, trente ans, prof de piano et pas un sou en poche, qui s'offre le luxe d'un dernier repas fastueux dans un restaurant chic. La vie de la jeune femme était plutôt tranquille mais, après sa rencontre avec un chanteur à succès qui lui a fait tourner la tête, son existence a viré au cauchemar.
À la fin du dîner, alors qu'elle ne peut payer l'addition, Émilie supplie le maître d'hôtel de la laisser jouer sur le piano à queue du salon pour s'acquitter de sa dette. Parmi les clients gênés qui assistent à la scène, un couple d'experts en thérapie de groupe et en programmation neurolinguistique lui propose un marché. Ils régleront sa note, à condition qu'elle leur confie ses problèmes et prenne part à leur séminaire de "combat pour le bonheur".
Là, avec d'autres participants aux personnalités complémentaires, Émilie va apprendre à partager ce qu'elle a de plus cher, à remettre en question ses préjugés, à embrasser ses tourments, pour mieux s'en défaire et se reconstruire...
J'avais été
intriguée par le résumé et moi qui adore les histoires de
reconstructions, je demandais à voir ce qu'avais à proposer
Laetitia Loreni.
Si les premières
pages plantent le décor et que j'ai laissé le temps au roman de me
convaincre, je ressors de ma lecture un peu tiraillée.
L'histoire en elle-même n'était pas dénuée d'intérêt, la
thérapie que va suivre Emilie, notre personnage principal, peut
amener tout un chacun à réfléchir sur ses propres expériences
passées, en bien ou en mal. Même si le roman est court et que tout
se passe en très peu de temps, n'importe qui pourrait retirer de ce
roman quelque chose, qu'elle soit infime ou non. Il y a bien assez de
passages poussant à la réflexion pour cela.
Sauf que mon
problème c'est que la thérapie prend toute la place, si ce n'est au
début le temps que l'autrice installe son intrigue. Vous allez
me dire que c'est un peu normal vu le titre, mais j'étais en droit
d'en attendre un peu plus. Il n'y a pas beaucoup de place pour le
reste et c'est justement le reste qui a ma préférence dans ce genre
de roman. Le décor dans lequel se situe l'histoire compte
également et, ici il est presque inexistant. En fait pour résumer
mon ressenti par rapport à ce roman, c'est qu'il ne m'a pas convenu.
Ce que l'autrice développe part d'une bonne intention et la thérapie
en elle-même dévoile des éléments intéressants, même si vu que
tout se passe vite parfois, j'étais un peu dépassée par ce que je
lisais. Mais, en ne proposant que ça, je n'y trouve finalement pas
mon compte.
J'avoue aussi que
le pourquoi de la descente aux enfers d'Emilie, ce pour quoi elle
décide d'en finir avec la vie, j'y ai été très peu sensible. Dès
le moment où on nous présente cet élément perturbateur, qui m'a
fait tout de suite une mauvaise impression, couplé au fait de déjà
savoir que ça s'est mal passé, tout ce que j'ai lu m'a plus
énervé qu'autre chose et je n'ai pas ressenti d'empathie pour
Emilie. Sans avoir été insensible, ce qu'elle vit au moment
présent, l'expérience qu'elle partage avec d'autres patients
m'a permis de voir les changements qu'elle vit, de la voir évoluer
et de ressortir grandi de tout ça. L'autrice a une belle
écriture, elle décrit de bien belle façon la passion que porte
Emilie à la musique.
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