Titre VO : Elements, book 1 : The air he breathes
Traduction : Marie-Christine Tricottet
Genre : New Romance
Edition : Hugo Roman
Parution : le 2 novembre 2017
Pages : 446
Prix : 7.60 euros
Tristan et Elizabeth sont voisins, ils n'ont rien en commun à part leur passé douloureux. Elle a choisi de continuer à vivre ne serait-ce que pour sa petite fille Emma. Il a choisi de s'extraire du monde. Mais Elizabeth ne l'entend pas de cette façon. Elle sait qu'ils sont tous les deux en miettes et qu'ensemble ils seront plus forts pour affronter leurs fantômes. C'est sans compter avec toutes les embûches que les habitants de leur petite ville vont mettre sur leur route. Ensemble, ils sauront vaincre les idées reçues.
Ma lecture a très bien commencé, j'ai beaucoup aimé la mise en place et la prise de connaissance des deux personnages principaux, dont on a le point de vue en alternance, bien que celui de l'héroïne soit prédominant par rapport à celui du héros. Chacun est écorché par la vie, ils ont tous les deux vécu un drame, ce dernier se trouvant être le lien qui va les faire se rapprocher. Ils ont des personnalités différentes, surtout au début, et ils n'ont pas la même manière d'affronter leur deuil, même si leur situation n'est pas forcément comparable. J'ai bien aimé l'ouverture d'esprit d'Elizabeth qui parvient à voir en Tristan des choses dont même lui n'a plus conscience. Notre héros est un vrai ours des cavernes, c'est l'image qu'il renvoit et la seule façon pour lui de faire face. Leur complémentarité est très plaisante, elle permet aussi de voir qu'on n'est pas tous égaux face à un deuil.
Dans les premières pages, on est dans cette phase au cours de laquelle les personnages se rencontrent et apprennent peu à peu à se connaître, celle pendant laquelle il y a des hauts et des bas ou tout est encore incertain, même si on sait très bien comment les choses vont évoluer, on est dans une romance après tout. C'est souvent la partie que je préfère dans ce type de récit et celle qui est proposée ici m'a vraiment plu. En dehors des situations qui nous sont racontées, j'aimais beaucoup la meilleure amie d'Elizabeth qui est une jeune femme pétillante et complètement décomplexée, ou délurée au choix, ce trait de caractère m'a souvent fait sourire. C'est le personnage qu'on voit le plus, les autres sont plus en retrait et sont un peu effacés, même si leur présence n'est pas non plus anecdotique.
Une fois que notre couple amorce sa relation, qui débute de façon charnelle dans un premier temps, mon intérêt est allé en déclinant. Au fil de mon avancée, plus j'approchais de la fin, plus je m'éloignais de ce que je lisais, je n'ai pas vraiment aimé la direction que prenait le roman. Bien qu'on soit dans une romance, j'ai trouvé qu'on restait trop focalisé dessus, sans qu'il ne se passe rien en parallèle et si vers la fin, la donne change, l'autrice est pour moi tombée dans le mélodrame à outrance à ce moment, au point que ce qu'elle racontait ne me semblait pas naturel. On tombe dans le trop, sans compter les révélations finales qui sont du même acabit. Malgré tout, la romance a eu ça de bien que nos héros ont bien souvent eu des échanges sensés, qu'importe le sujet abordé, même si tout n'était pas non plus parfait à ce niveau.
Après un début fort engageant, j'ai bien moins apprécié le récit une fois que nos personnages principaux se mettent ensemble. La seconde moitié du récit n'a pas été à mon goût et les dernières pages sont un poil précipitées. La place des rôles secondaires était un peu juste, mais ils restent globalement appréciables, tout comme l'ont été les rôles centraux.
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