Genre : Chick Lit
Edition : Harlequin - &H
Parution : le 7 mars 2018
Pages : 336
Prix : 14.90 euros
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Elle fleurit les mariages, lui les détruit.
Quel être humain normalement constitué oserait ruiner un mariage ? Quelle personne impitoyable faut-il être pour détruire le plus beau jour de la vie d'un couple ? Eh bien, il faut être prêtre, sexy en diable et révéler en pleine cérémonie les petites incartades de la future mariée... Lorsque Louise Adrielle, fleuriste, assiste à la scène, elle comprend mieux pourquoi on lui a demandé de décorer l’église en jaune cocu ! Traumatisée, elle se fait la promesse d’être désormais sur le qui-vive à chaque cérémonie.
Le petit dernier
de Sophie Jomain, avec sa couverture fleurie, annonçait une lecture
légère et je suis toujours partante pour ce genre de roman. Les
fleurs font partie intégrante de ce titre, l'auteure nous gratifiant
d'une scène d'introduction pas piquée des hannetons et,
« accessoirement », on les retrouve dans l'activité de
Louise, puisqu'elle est fleuriste.
Les premières pages
offrent une bonne mise en bouche, une mise en bouche qui m'a paru
pour le moins efficace puisque l'auteure aura réussi à me faire
sourire. Quand ça commence comme ça, on ne peut qu'être ravi
et se dire que la suite va continuer à nous contenter. En ce sens,
j'ai vraiment apprécié la première rencontre / première
confrontation, entre l'héroïne et le mâle de l'histoire. N'ayant
pas relu le résumé avant d'entamer ma lecture, j'ai été, en
quelque sorte, surprise. Ajoutez à ça la façon dont l'auteure mène
cet événement, vous obtenez cette fameuse entrée en scène
tordante et efficace dont j'ai parlé quelques lignes plus haut. Pour
ne rien gâcher, l'univers dans lequel on évoluait, me plaisait.
Louise est fleuriste et une part importante de son activité consiste
à composer des réalisations pour des mariages. C'est à cette
occasion qu'elle va faire la connaissance de Loïc, qui lui participe
à des mariages pour des raisons bien différentes, qui sont loin de
servir à embellir ce type d'événement. Je n'en dis pas plus, la
lecture des premiers chapitres vous éclairera bien assez tôt.
Aussi plaisante qu'a
été ma lecture, Fais-moi taire si tu peux est un roman assez
simple, assez classique dans son genre. Ce n'est pas forcément
un mal quand je dis ça parce qu'il fait bien son job de divertir. Je
l'aurais seulement peut-être trouvé un peu juste. La
romance reste assez discrète, elle ne représente pas la plus grande
part de l'histoire. Et c'est là où j'aurai le moins trouvé mon
compte. La relation entre Louise et Loïc est plutôt rapide, elle
est traitée de manière légère, et bien que sympathique, elle ne
m'aura pas autant embarquée que je l'espérais. La conclusion
était quant à elle succincte.
L'intrigue,
dans sa globalité, aura de toute façon manquée consistance à mes
yeux.
Pourtant
j'ai lu des passages funs et agréables et ce roman est, sur
l'instant, vraiment sympa, mais pour me marquer, il m'en aurait fallu
plus. Là tout se passe un peu vite et lors
des scènes un peu moins cocasses ça atteint d'ailleurs ses limites.
Sans tomber dans la maladresse, ces passages n'étaient pas toujours
probants. Outre la romance, le développement des personnages reste
minimaliste, bien que suffisant pour les trouver engageants.
L'activité de Louise si
plaisante fût-elle, subit une rupture à un moment et elle m'a un
peu moins attirée par la suite. J'aurais préféré qu'on
reste cantonné à ce qui se passait au début, sans les ajouts fait
après pour être plus précise. Pas déçue de ma lecture pour
autant, j'aurais tout de même passé un joli moment.
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