Genre : Romance contemporaine
Edition : Harlequin
Parution : le 1er février 2018
Pages : 256
Prix : 7.50 euros
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En s'installant à Harrington pour remplacer l'institutrice de la petite ville, Bea ne s'attendait pas à un accueil en grande pompe ; mais, entre le tapis rouge et la franche hostilité, il y a un juste milieu, tout de même. Certes, elle est la fille du richissime homme d'affaires Sean Newel, qui menace de racheter la chocolaterie qui fait vivre la ville, mais sa venue n'a rien à voir avec ces histoires d'acquisition. Elle a bien essayé de l'expliquer à Tomas Harper, le jeune maire, mais ce dernier s'obstine à la traiter avec mépris et froideur. Tomas Harper ? Un homme aussi séduisant qu'odieux et désagréable. Encore un qui la prend pour une petite héritière stupide et insouciante. Mais peu importe : à lui aussi, elle va prouver qu'elle n'est pas celle qu'il pense !
Petite parenthèse
de douceur avec cette courte romance signée Romane Rose. Ce roman
était paru initialement en format numérique sous le titre
Incompatibles mais.., en avril 2017.
Le point de départ
m'a d'emblée séduite. J'aime beaucoup les changements
d'horizons, de villes, de mode de vie, ça a toujours été quelque
chose qui m'a beaucoup plu. Ici notre héroïne, Béa, accepte un
poste d'enseignante dans une toute petite ville, elle qui n'a jamais
travaillé et qui a grandi dans l'opulence, ne manquant de rien. Pas
effrayée plus que ça, bien qu'un peu quand même, la jeune femme a
besoin de s'éloigner de sa famille. Malgré ses déconvenues et ses
hésitations, elle s'arrange du mieux qu'elle peut pour trouver une
solution à ses problèmes. Quand elle s'en donne les moyens, elle
est capable de réaliser de sacrées choses et sa faculté à
renverser une situation amène plusieurs passages assez drôles et
fort plaisants à lire. Sa personnalité est avenante.
Le décor dans lequel
se déroule l'histoire est agréable, en romance j'ai une
affinité certaine avec les petites villes. N'ayant pas relu le
résumé avant lecture, j'avais omis un détail qui, à la
découverte, a fait mouche. Un élément gourmand pointe son nez, et
vous savez certainement que j'aime retrouver ce genre d'aspect dans
mes lectures. L'histoire qui prend place dans ce décor m'a, dès
le début, attirée. Ce que l'auteur racontait me plaisait, de
l'installation en passant par les premiers pas de Béa dans sa
nouvelle vie et des échanges/confrontations qu'elle avait avec la
population, tout était à mon goût. Les choses n'ont
malheureusement pas duré, mais heureusement pour moi, mes premières
déconvenues sont arrivées tardivement.
Alors qu'au début
du roman, et pendant longtemps, l'auteure prend le temps de
développer son récit, même s'il reste court et qu'il présente des
manques naturels qui n'étaient en rien importants, à partir du
moment ou la romance s'installe, les choses ont pris une tournure
différente pour moi. Elle m'a paru très maladroite et a été
peu convaincante à mes yeux. Tout de suite les personnages
centraux sont dans un sentimentalisme très présent, avec des grands
mots d'amour qui sont prononcés. Je n'y ai pas cru et ça m'a
beaucoup gêné. Je n'ai pas compris cette accélération
soudaine dans leur relation, alors qu'auparavant l'auteure s'était
bien débrouillée pour raconter son histoire. La dispute, même si
elle amène une réconciliation qui reste agréable, m'a presque
semblé de trop. La fin du roman est pour moi bien en dessous du
reste et m'a assez déçue. Bien lancée, je ne referme pas
l'ouvrage, totalement satisfaite, mais dans ce qu'écrit Romane Rose
il y a de bonnes choses et une certaine promesse pour ses futurs
ouvrages.
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