Dessins : Suzuka
Character Design : You Shiina
Titre VO : Honzuki no Gekokujô
Traduction : Guillaume Draelants
Genre : Manga - Shojo
Edition : Ototo
Parution : le 29 janvier 2021
Pages : 180 pages
Prix : 6.99 euros
Si les livres n'existaient pas, il faudrait les inventer ! Grâce à l'aide de Frida et à celle de son grand-père qui lui ont procuré un outil magique, Maïn a pu contrer et réchapper à la dévorante. Malheureusement, Frida lui apprend que ce n'est que temporaire et que d'ici un an, la maladie finira par l'emporter. Seules deux options s'offrent à elle, devenir l'esclave d'un noble qui pourra lui fournir de quoi combattre la maladie ou rester avec sa famille et dépérir. L'heure est venue pour Maïn d'avoir une conversation sérieuse avec ses parents.
On reste sur un contenu similaire à celui qui était proposé dans les tomes précédents, il n'y a rien de véritablement neuf sous le soleil et l'avancée est globalement timide. Après avoir mis enfin des mots sur le mal dont souffre Maïn, puis après en avoir appris plus, je pense que j'attendais plus de bouleversements.
Dans l'ensemble, ça reste une série résolument tranquille, dans le sens où on suit le simple quotidien de notre héroïne, ponctué ici et là de moments de joie et d'aléas. Certaines situations se répètent un peu et cet air de déjà-vu me dérange. Les mêmes problématiques reviennent aussi, et même si je comprends que la faiblesse de Maïn doive être prise en compte, son état limite grandement certaines choses et joue un grand rôle dans ce que je peux trouver de répétitif dans cette série.
Pourtant, je trouve toujours touchant de voir comment les personnages peuvent parfois prendre soin les uns des autres, de voir l'amour qui transparaît dans la famille de notre héroïne, de voir l'attachement constant que montre Lutz envers Maïn. Il y a beaucoup d'écoute, d'entraide et parfois des petites piques qui viennent alléger l'histoire. La richesse de ce titre tient à ces personnages, ça , je ne peux que le reconnaître et mine de rien, j'ai beau lui reprocher des choses, je garde un affect pour ces derniers.
J'avais reproché au tome précédent de trop se focaliser sur l'aspect commercial de l'intrigue, fort heureusement, ce tome est davantage diversifié et s'il y a toujours des passages de ce type, il y a bien autre chose sur quoi se reposer. Néanmoins, voir comment les choses évoluent à ce niveau à un certain intérêt, ce sont plus les détails techniques qui ont tendance à m'ennuyer.
J'ai passé un bon moment, mais je pense que je dois simplement me lasser de ce qu'on me propose. Comme je l'ai dit, j'irais au bout du premier cycle et j'aviserai une fois que ça sera fait.
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