Traduction : Mikael Cabon
Genre : Science-Fiction
Edition : L'atalante
Parution : le 21 mars 2019
Pages : 331
Prix : 21.90 euros
L'Interdépendance : un empire de quarante-huit systèmes stellaires presque tous inhospitaliers, où l'humanité s'est implantée et dont la survie repose sur une étroite collaboration. L'Interdépendance : un millénaire de règne des grandes familles marchandes, dont la première occupe le trône de l'emperox. L'Interdépendance : le réseau des courants du Flux, seul moyen de voyager plus vite que la lumière, unique lien des mondes de l'empire entre eux. Le Flux est éternel mais il n'est pas statique. S'il se déplaçait, réduisant les colonies à l'isolement, l'humanité serait au bord du gouffre.
L'univers dépeint par John Scalzi n'a pas été pour me déplaire, même si je serais incapable d'en énoncer ses différentes subtilités, notamment sur les fameux flux qui servent de fil rouge à l'intrigue. Quoi qu'il en soit, il ne développe rien de foncièrement complexe et on comprend sans souci les enjeux de l'histoire. Même si l'aspect politique du roman était un peu trop prononcé et m'a parfois quelque peu perdu, il n'y a rien à faire, je ne suis pas attirée par ce type de contenu, là encore, il n'est pas difficile de voir quels sont les intérêts des personnages impliqués dans ce qui n'est, ni plus ni moins, que la fin du système en cours existant. Je regrette néanmoins un manque d'action, ce premier tome est un tome d'introduction et la base qu'il pose est riche en blablas divers, qui ne sont pas du tout inintéressants, mais ça manque un peu de rythme. Cependant, si on ne s'ennuie pas, il y a même eu un retournement qui m'a pris en traître, contrairement à un autre survenu plus tard et que j'ai vu venir de loin, l'ensemble aurait mérité un petit coup de fouet supplémentaire.
Même si j'ai accroché au récit et que je reste désireuse d'en savoir plus et de voir comment les événements vont évoluer, c'est du côté des personnages que j'ai davantage trouvé mon compte. On a des rôles féminins qui n'ont pas froid aux yeux, et ça, c'est une de mes faiblesses, j'ai tendance à craquer pour les femmes badass. La nouvelle Emperox est moins dans l'action que l'autre rôle féminin important, mais elle possède tout de même son propre charisme. Chacun des personnages évolue dans des strates différentes de l'univers créé par l'auteur, on a alors un regard étendu sur la situation, et même si on a tendance à rester du côté des puissants tous ont des attributs, des fonctions distinctes qui permettent cette particularité. Du coup, ça rend l'ensemble plus riche et intéressant que si on avait qu'un seul point de vue. Le protagoniste central masculin et les seconds rôles clé, valent eux aussi le coup.
En bref un premier tome attirant par bien des côtés, même s'il a des défauts à mes yeux, il reste en tout cas suffisamment intriguant pour avoir envie de lire la suite.
Je n'avais jamais entendu parler de ce livre. Il faut dire que je connais très peu la SF, je m'y suis mise récemment. Je suis tentée :)
RépondreSupprimerJe pense que si on ne suit pas les bons blogs, entends par-là ceux qui chroniquent de la SFFF régulièrement, on passe à côté. Celui-ci reste une bonne découverte et accessible pour les débutants :)
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