vendredi 5 février 2021

K-Dramas | Kill me, heal me / Six flying dragons / When the camellia blooms et Memories of the Alhambra


Décembre n'aura pas été une fournée particulièrement remarquable, mais elle n'aura pas forcément été mauvaise non plus. Au moment ou ce billet paraît, les deux premiers dramas ne sont plus disponibles sur Netlix. 

KILL ME, HEAL ME

Titre original : ./
Principaux acteurs : Ji Sung / Hwang Jung-Eum / Park Seo-Joon
Année de production : 2015
20 épisodes - 60 min

Synopsis : Dans l'espoir de soigner son trouble dissociatif de la personnalité, un riche héritier s'adjoint les services d'une jeune et jolie interne en psychiatrie.

Je surveille de plus en plus les dramas qui sont sur le point d'être retirés de Netflix, ce qui me permet de regarder ceux qui sont dans ma liste afin de ne pas passer à côté, mais ça me permet aussi d'en découvrir certains que je n'avais pas forcément repéré. C'est le cas de Kill me, heal me que je suis contente d'avoir vu, même s'il ne fera pas partie de mes préférés.

La thématique centrale de Kill me, heal me est hyper porteuse. Le personnage principal masculin qui souffre d'un trouble dissociatif de la personnalité a l'occasion de varier énormément son jeu puisqu'on le voit régulièrement interpréter les différents individus qui "habitent" son corps. Honnêtement, il s'en tire vraiment bien, chacun est remarquable sans peine. Ce que tout ça cache rythme agréablement le drama tout comme l'indispensable romance qui fait son taf et qui réussit à divertir. Si le fin mot de l'histoire n'amène pas de grandes surprises, on parvient en tant que spectateur à savoir (comme souvent) dans quelle direction le scénario va, mais ce dernier se suit tout de même avec un certain intérêt. Le mien aura tout de même été fluctuant, nombre de dramas comportant 20 épisodes souffrent de longueurs et ils n'ont généralement pas besoin d'en comporter autant pour tenir la route. Un essoufflement se ressent ce qui est d'autant plus dommage que la fin m'a parue précipitée, un peu expédiée. Pour terminer, si j'ai aimé les personnages, leur personnalité, j'ai eu un peu plus de mal avec les acteurs en eux-mêmes. C'était plus une question d'affinités que de jeu à proprement parlé et ça vise davantage les deux rôles principaux. Pourtant, j'ai aimé Hwang Jung-Eum dans Mystic Pop-up bar, mais ici, sa façon de parler m'a parfois agacé. Des fois, ça ne tient pas à grand-chose ^^. 


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SIX FLYING DRAGONS

Titre original : Yookryongi Nareushya
Principaux acteurs : Yoo Ah-In / Kim Myung-Min / Shin Se-Kyung / Byun Yo-Han
Année de production : 2015 - 2016
50 épisodes - 60 min

Synopsis : Alors que la dynastie Joseon s'installe sur les ruines du royaume de Goryeo, les six dragons se lancent dans une lutte de pouvoir pour obtenir le contrôle suprême.

Avec ce drama, ça a été une espèce d'histoire amour/haine. Autant j'ai adoré le casting et le jeu des acteurs, autant l'histoire m'a profondément ennuyée, à tel point que je n'ai pas réussi/voulu à aller au bout. Je ne me sentais pas de suivre l'histoire proposée pendant 50 épisodes. J'ai tenu pendant les 20 premiers, c'est déjà un exploit. L'intrigue est très orientée autour de la politique, c'est vraiment ce qui rythme l'essentiel des épisodes que j'ai vus et je crois que c'est comme ça jusqu'à la fin. Entre les nombreux personnages, et donc les nombreux noms coréens qui défilent, et tous les enjeux qui se font jour, je me suis rapidement sentie perdue, et même si le drama a un côté fascinant, il m'a tellement pris la tête que  j'ai préféré lâcher l'affaire. Je suis un peu déçue de ne pas avoir accroché, vu le casting, je suis verte, mais je trouve quand même qu'il est assez difficile à appréhender. Et puis la politique, j'ai toujours détesté ça, finalement ça ne change pas quel que soit le pays concerné x). Et, sans grand-chose pour atténuer ce côté, il y a bien un ersatz de romance, mais elle est beaucoup trop discrète pour contrebalancer l'aspect politique, l'ensemble n'est pas passé avec moi.


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WHEN THE CAMELLIA BLOOMS

Titre original : Dongbaekkkot Pil Mooryeob
Principaux acteurs : Gong Hyo-Jin / Kang Ah-Neul / Kim Ji-Seok
Année de production : 2019
40 épisodes - 35 min / 20 épisodes - 70 min (Netflix)

Synopsis : Lorsqu'un nouvel amour apparaît dans sa vie, une mère célibataire défie à sa façon l'opprobre social dont elle fait l'objet.

J'ai eu un début compliqué avec ce drama. Je l'avais commencé il y a plusieurs semaines et les premiers épisodes ne m'ayant pas plu plus que ça, je l'avais mis de côté, ce qui m'arrive de temps en temps. Vu que je n'aime pas trop abandonner ce type de série en cours de route (et, à moins d'être complètement rebutée dès le premier épisode, j'en visionne environ 2/3 pour me faire une idée), leur format court me pousse à vouloir aller jusqu'au bout, j'ai fini par le reprendre et ça l'a finalement fait, même si moyennement. J'ai quand même un peu fini par décrocher, sur la fin, le drama a eu du mal à me convaincre, ou à maintenir mon intérêt en éveil et il fait aussi partie de ceux pour qui 20 épisodes, c'est trop. L'histoire de fond, avec ce meurtrier qui court les rues, a le mérite d'exister, mais elle n'est pas exceptionnelle, elle traîne un peu trop en longueur tout comme la relation qui s'installe plus que lentement entre les personnages principaux. Si au début, on se prend au jeu et on a bien droit à quelques scènes touchantes, les retenues de l'héroïne m'ont quelque peu agacée. Mais globalement, il ne se passe pas des tonnes de choses dans ce drama qui manque de diversité en terme de situations et qui prend trop son temps dans tout ce qu'il développe.


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MEMORIES OF THE ALHAMBRA

Titre original : Alhambeura Gungjeonui Chueok
Principaux acteurs : Bin Hyun / Park Shin-Hye
Année de production : 2018 - 2019
16 épisodes - 65 min

Synopsis : Alors qu'il recherche le créateur mystérieux d'un jeu de réalité augmentée génial, le patron d'une boîte d'investissement tombe sur la gérante d'une auberge en Espagne.

Tout comme avec When the camellia blooms, j'avais commencé Memories of the Alhambra pour le mettre en pause et le reprendre un moment plus tard. Le concept du drama est top, le côté jeu vidéo interactif m'a forcément beaucoup parlé, étant moi-même joueuse. Cet élément du drama est un peu répétitif, les situations qui en découlent ne sont guères diversifiées et mis à part l'héroïne qui reste un peu trop effacée à mon goût, l'ensemble est dominé par un cast masculin. Et, bien entendu l'une des rares femmes (c'est la seule femme intégrée au jeu, mais pas la seule dans le drama. Ceci dit ces dernières sont rares) joue un personnage de jeu passif. Dommage. Plus on avance dans l'histoire et moins j'ai trouvé qu'on nous donnait d'explication crédibles, quand il y en a, par rapport à ce qui se passait. J'ai eu l'impression que les scénaristes ne comprenaient pas eux-mêmes où ils allaient. J'aurais quand même passé un bon moment, les personnages restent agréables, ils sont pas mal nuancés et j'ai apprécié plusieurs relations qui se nouaient en cours de route, l'une ayant fait mal à mon petit coeur. Pour avoir déjà vu d'autres dramas avec le cast central, ce n'est pas dans celui-là que je les retiendrais.

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