Mon coloc' d'enfer, tome 3 de Keiko Iwashita

Auteur : Keiko Iwashita

Titre VO : Living no Matsunaga san
Traduction : Léa Le Dimna
Genre : Manga - Shojo
Edition : Pika
Parution : le 16 octobre 2019
Pages : 158 pages
Prix : 6.95 euros

Miko, lycéenne, vit en colocation et tombe sous le charme de Matsunaga, l'un de ses colocataires mais ce dernier la considère comme un membre de sa famille. Un soir, après une soirée entre amies, Miko rate son couvre-feu. Matsunaga la rejoint et la prend dans ses bras.

Je crois que je vais devoir apprendre à davantage débrancher mon cerveau avec cette série qui, après un premier tome prometteur, me convainc beaucoup moins depuis le volume deux. Bon je n'en suis qu'au tome 3, certes, mais au cours du précédent et de celui qui est présentement chroniqué, j'ai eu beaucoup de mal avec certains éléments. A savoir pourquoi je continue la série ? Mine de rien, elle n'est pas mauvaise non plus et j'ai envie de ce type d'histoire en ce moment. Je ne lis peut-être pas celle qu'il me faut, mais je suis lancée. Je ne suis pas la plus forte pour suivre mes séries, donc quand je suis dans un bon mood avec une, j'en profite et je ne me prive pas, d'autant plus quand j'ai l'occasion d'avoir les tomes suivant régulièrement. Du coup, je fais avec les défauts et si vraiment ça venait à coincer, ce qui n'est pas le cas actuellement, j'aviserais et on n'est pas à l'abri d'un mieux par la suite. Donc on en reparle hein.

Au rayon de ce qui me plaît moyen, on a toujours cette propension qu'a l'héroïne à avoir la larme facile. Je le mets encore sous le coup de sa personnalité, car malgré le fait qu'elle soit plein de bonne volonté, elle a un côté innocent qui fait qu'elle n'est pas confiante dans certains domaines, ce qui est parfaitement normal. Pour ces rougissements intempestifs, même combat. Je pense que ce qui me gène vraiment, c'est le dosage de ce type de réaction, ça arrive régulièrement au cours d'un tome, qui n'est pas des plus mesurés. Il y a aussi le fait que nos personnages sont mis en scène de façon à provoquer tout ça. Dans ce troisième tome, le coup de la panne de clim littéralement m'a achevé. Ça faisait tellement forcé et pas naturel. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher d'avoir trouvé ce passage, par certains aspects, mignon, il y a juste eu quelques couacs de réalisation.

Et, tout comme l'héroïne, je commence à me faire une raison sur les accès de nudité du personnage principal masculin qui se désape à la moindre occasion. Elle reste parfois gênée, mais je crois que je préfère voir les personnages être blasés + le fait qu'ils lui font remarquer que ce qu'il fait est ridicule. Je préfère ça à des cris ou autres à tout va.

Je me suis défoulée sur les « mauvais » points de ce tome, et si les « bons » vont être moindres, je me répète, mais ça reste une bonne lecture malgré tout. Enfin une lecture sympathique, bien mais sans plus en gros. Elle ne correspond pas forcément à ce que j'aime lire, même pour un shojo. Pour cette série, on a quand même de jolis clichés.

Dans ce tome, notre héroïne continue de se prendre en main, on sent toujours qu'elle veut faire au mieux et le fait de s'en rendre compte, fait plaisir. Ce qu'elle entreprend pour Matsunaga illustre très bien cet état d'esprit qu'elle a et je dois dire que j'ai bien aimé les passages concernant cet événement. Ils permettent en plus de voir un peu plus les autres colocs, dont je continue de trouver la présence discrète. J'ai aussi apprécié que la différence d'âge de nos personnages soit, en quelque sorte, pointée du doigt, en tout cas que les concernés y pensent. D'ailleurs, j'étais passée à côté du fait qu'ils avaient 10 ans d'écart (ou peut-être plus). Autant ça ne me dérange pas, mais j'aime bien que le sujet soit abordé, à voir où ça va mener. Bon en vrai, il ne se passe pas des tonnes de choses, j'aurais tendance à dire que le manga est un brin routinier dans le sens ou ça ne bouge pas beaucoup. On reste sur des mises en scène souvent proches d'un tome à un autre. Ce n'est pas tout à fait le cas, ne serait-ce qu'avec la nouvelle activité de Mika qui amène un peu de neuf, mais presque. La nuance est là, même si elle est minime et j’apprécierais que ce ne soit pas le cas. Après tant que je passe quand même un chouette moment, je relativise, pour l'instant.

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-Série terminée-

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