Genre : Fantastique - Jeunesse
Edition : Albin Michel Jeunesse - Witty
Parution : le 29 octobre 2014
Pages : 153 pages
Prix : 9 euros
Le célèbre trio du manoir Vranstock se lance dans une entreprise de cartes de voeux, la société « Bons baisers du caveau ». Mais quel genre de carte faut-il envoyer à une ex-petite amie qui menace de publier les lettres d'amour d'Ignace Bronchon ? Et à qui faut-il écrire lorsque la ville de Livid City est submergée par une vague de crimes et que deux prisonniers évadés s y cachent ? Si vous êtes Adèle I. Vranstock, vous enverrez une carte à votre vieux maître d'hôtel, T. Leeves, qui arrivera juste à temps pour le thé... et les ennuis !
Voilà encore un tome dont le contenu est une nouvelle fois un joyeux bazar. Entre la création d'une entreprise de cartes de vœux particulières, des vols en veux-tu en voilà, une ex qui revient sur le devant de la scène et un maître d’hôtel revenu d'entre les morts, le menu du jour est varié.
On va reprendre les choses dans l'ordre :
♣ La première, cette idée de carte de vœux qui se trouve être un brin perchée, mais qu'au fond de moi, j'ai trouvé excellente. Imaginez recevoir une carte autre que lors d'un anniversaire, par exemple pour éconduire une ex prompte à revenir dans votre vie alors que vous voulez tout sauf que ça arrive. C'est franchement une idée qui mérite le coup d'oeil.
♣ La deuxième chose, ce sont ces vols survenant à Livid City, vols dont le lecteur connaît les coupables dès le début. Lester soupçonne fortement certaines personnes, mais il ne va pas franchement être écouté. Quoi qu'il en soit, cela emmène un mic-mac incroyable dans les dernières pages, c'était délicieux à suivre et la finalité est vraiment bien faite.
♣ Bon le cas de l'ex qui constitue la troisième chose, c'est l'élément le plus grinçant, celui qui vous fait tellement lever les yeux au ciel qu'il vous donne mal à la tête. Mais en même temps, ce capharnaüm qu'elle emmène également n'était pas déplaisant. Oui, elle est fatigante cette dame, mais au final, elle met de l'ambiance et personne ne se laisser berner par elle. Bravo Ignace pour n'avoir jamais cédé.
♣ Et pour la fin, nous avons un maître d’hôtel qui est sacrément droit dans ses bottes et qui a une conscience professionnelle aussi haute que la Tour Eiffel. Ce monsieur, qui va en faire voir à Ignace, de manière complètement indépendante de sa volonté, va, à l'étonnement, de tous briller sur la fin.
Bref, encore un tome qui était somme toute sympathique. Le suivant sera le dernier.
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