Genre : Fantastique - Jeunesse
Edition : Albin Michel Jeunesse - Witty
Parution : le 26 février 2014
Pages : 160 pages
Prix : 8.50 euros
Le producteur Phil Massuxay veut adapter 43, rue du vieux cimetière au cinéma et promet d en faire un succès. Aveuglés par les sunlights et les paillettes, Ignace Bronchon, Adèle I. Vranstock, Lester Perrance font leurs valises. Mais une fois à Hollywood, Adèle est effrayée de découvrir combien la célébrité fait rapidement tourner la tête d Ignace et de Less. Pire encore, Adèle a été effacée du scénario « Ce que l'Amérique désire est un fantôme terrifiant, nommé Délira » explique Phil Massuxay. Bien, s ils veulent du Délira, ils auront du Délira. Et Adèle sait précisément comment faire mourir de peur, le producteur le plus méprisable d'Hollywood
Notre trio central prend ses clics et ses claques et va, ni plus, ni moins qu'à Hollywood. Oui, bon, en vrai, il s'avère qu'ils sont invités à suivre l'adaptation de leur série de romans à succès. C'est une nouvelle occasion pour l'autrice de sortir son meilleur crayon afin de nous sortir des situations assez absurdes, mais dans le bon sens du terme. Le genre d'humour présent dans la série n'a pas toujours fait mouche avec moi, mais cette fois, aussi incongrues que soient certaines scènes, c'est passé comme une lettre à la poste. Je peux vous dire que l'autrice ne ménage pas sa peine, entre Ignace qui se fait refaire le portrait, Less qui va se prendre un peu trop au jeu et Adèle qui se retrouve reléguée aux oubliettes, nos personnages, qui s'imaginaient devenir des stars, vont tomber de haut, de très haut.
J'ai bien aimé qu'Adèle soit un peu à part, même si son sort fait de la peine, mais notre fantôme ne va pas décevoir et elle va tenir bon la Adèle, elle va leur faire voir à tous ses crétins d'Hollywood. Ignace est un peu impuissant et tourné en ridicule, le pauvre perd un peu pied dans ce tome et Less, à trop se monter la tête, devient un peu chiant sur les bords, mais Adèle faisant bien le tampon entre ces deux messieurs, qui se perdent un peu dans les strass d'Hollywood, ça n'est pas dérangeant. J'ai adoré une des nouvelles têtes qu'on aperçoit, celle qui va jouer le rôle d'Adèle dans l'adaptation, elle est du même acabit que cette dernière, ce qui donne un duo qui dépote.
L'histoire renoue donc avec ce qui faisait le charme des débuts de la série, cet écart à Hollywood fait du bien, car même en utilisant les mêmes ingrédients que précédemment, il y a une espèce de renouveau qui se fait, même les grands méchants, bien qu'ayants des similitudes avec ceux qu'on avait vu auparavant, apportent un nouveau souffle gâce au changement d'atmosphère. Voilà donc une virée qui se révèle un peu perchée, mais qui reste des plus savoureuses.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de votre passage et de votre message. Je modère mes commentaires donc ils s'afficheront une fois validés.