mardi 7 octobre 2014

La Guerre du Lotus, tome 1 : Stormdancer

Auteur : Jay Kristoff
Titre VO : The lotus war, book 1 : Stormdancer
Traduction : Emmanuelle Casse-Castric
Couverture : Miesis
Genre : Fantasty
Edition : Bragelonne
Publication : le 17 septembre 2014
Pages : 393
Prix : 22 euros


Résumé :
On disait éteinte la race des griffons, ces créatures mythiques menées par les danseurs d’orage. Pourtant, Yukiko et son père reçoivent l’ordre d’en capturer un pour le cruel shogun des îles de Shima. Contre toute attente, ils y parviennent, mais Yukiko se retrouve perdue dans une forêt sauvage, avec pour seule compagnie un griffon mutilé qu’elle nomme Buruu.
Unis dans l’adversité, la jeune fille et l’animal s’entraident. Yukiko serait-elle la véritable danseuse d’orage, ultime espoir du peuple ?
Mon avis :
J'attendais ce livre depuis un bon bout de temps. J'avais hésité à l'acheter dès sa sortie, mais bon quand j'ai vu le livre en magasin, avec la si jolie couverture réalisée par Miesis, qui soit dit en passant colle très bien au livre, je n'ai pas résisté. Au dos du livre il y a une citation de Patrick Rothfuss : « Comment ? Un roman de steampunk japonais, des créatures mythiques, une rébellion du peuple, une héroïne forte ? Vous m'avez eu à « Steampunk japonais ». Ça m'a suffi ! ». Je suis totalement sur la même longueur d'onde que l'auteur, j'avais buggé à Steampunk japonais x).


J'ai eu très peur en commençant le roman. Le début n'était pas des plus passionnants, même si l'univers me plaisait beaucoup. J'attendais que ce qu'on me disait en quatrième de couverture arrive et ça commence à se dessiner après 150 pages. C'était ça qui m'intéressait le plus et avant d'y arriver l'histoire s'installe tranquillement. Les personnages sont envoyés en pleine chasse, ça prend pas mal de place et il ne se passe pas grand-chose, ce qui laisse le temps à l'auteur de nous présenter son univers, quelques particularités qui s'y rapportent et ses personnages. Je n'étais pas très prise par l'histoire, mais une fois que Yukiko, l'héroïne, se retrouve seule avec la créature mythique, l'intrigue prend un nouvel élan, elle s'épaissit de plus en plus et m'est devenue de plus en plus prenante.

Si l'histoire s'améliore par la suite, j'ai quand même trouvé que quand on enlevait l'univers si particulier mis en place par l'auteur, l'intrigue restait assez classique. Les bases et la plupart des retors sont déjà-vu, parmi eux, l'un des grand classiques, le dirigeant qui est sans pitié et qui campe, il faut le dire, son rôle à merveille, on peut dire que celui-là est un parasite de première. Le peuple est opprimé, chez les riches ça peut aller et les pauvres n'ont aucune porte de sortie. L'héroïne quant à elle est forte, belle et elle est particulière. L'évolution de l'histoire la concernant n'est pas vraiment surprenante, très vite on peut aisément deviner le rôle qu'elle va jouer.

Il faut avouer quand même avouer que l'enrobage permet de faire passer ce côté un peu trop classique et quel enrobage. Dans un Japon au ciel rouge, des créatures fabuleuses côtoient des bateaux volants et autres inventions aux doux accents steampunk. Les légendes côtoient une réalité douce amère provoquée par la main de l'homme. L'univers est envoûtant et riche, l'auteur a composé là un bien bel emballage.

Une fois que les événements commencent à prendre de d'ampleur, l'auteur finit par réserver quelques belles révélations, certaines qui font froid dans le dos. La relation Yukiko/Burru (le griffon) prend elle aussi de l'épaisseur, et si j'ai trouvé le début facile et rapide, ça marche quand même et plus on avance, plus ce duo devient attachant, la complicité qui se forme entre ces deux protagonistes devient de plus en plus intéressante. Arrivé aux trois quarts, j'avais dit adieu à ce début un peu trop « simple » et les dernières pages m'ont véritablement conquis. J'ai adoré la fin, les événements qui se déroulent changent beaucoup de choses et même si une partie du chemin qui se dessine reste classique, d'autres éléments réglés donnent envie de voir ce qui va se passer dans le tome 2,

Je termine en passant sur les personnages qui sont prometteurs. J'attends de les voir dans le tome 2, voir comment ils vont évoluer parce que pour le moment j'ai encore du mal à les appréhender complètement. Le traitement qui est fait reste, je trouve, dans un esprit introductif.


Stormdancer est un premier tome qui devient vraiment intéressant après 150 pages et le devient encore plus au fur et à mesure que le lecteur avance dans l'histoire. La fin est rondement menée, les événements décrits piquent quelque peu la curiosité du lecteur. L'univers lui, impressionne et marque dès les premières pages : japon + steampunk + légende = cocktail réussi. Ce que l'auteur a créé est absolument génial et si l'intrigue a par moments un côté classique, cet univers fait la différence et l'auteur sort de ses manches plusieurs éléments bien trouvés. Au plaisir de lire la suite.


Une très bonne lecture
Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :
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La série La guerre du lotus :
1. Stormdancer
2. Kinslayer
3. Endsinger
-Série terminée-

1 commentaire:

  1. C'est vrai que du steampunk japonais ça doit rendre pas mal! :)

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