Titre VO : Would like to meet
Traduction : Nathalie Guillaume
Genre : Chick Lit
Edition : Milady - Hauteville
Parution : le 2 juin 2021
Pages : 447 pages
Prix : 8.90 euros
Evie Summers a presque trente ans, et travaille dans une agence audiovisuelle spécialisée dans la conception de scénarios. Condamnée à n'être qu'une assistante depuis des années, elle attend sa promotion avec impatience. Seulement voilà, si elle n'arrive pas à convaincre Ezra Chester d'achever son scénario de comédie romantique, non seulement elle n'aura pas sa promotion, mais elle perdra son boulot. Seul hic, Ezra a l'angoisse de la page blanche, et il ne se remettra au travail qu'à une condition : Evie doit lui prouver qu'on peut aussi tomber amoureux dans la vraie vie. Prête à tout pour sauver l'agence en péril, la jeune femme va rencontrer Ezra comme Harry rencontre Sally et comme Hugh Grant rencontre Julia Roberts.
Banal n'étant pas forcément synonyme de mauvais sauf que dans le cas présent banal veut dire très passable. Je n'ai pas passé un moment désagréable, cependant, j'ai été particulièrement déçue du fameux côté : « Je refais des scènes de célèbres comédies romantiques ».
L'héroïne qu'on suit, Evie, est censée revivre des rencontres célèbres, comme il s'en déroule dans les comédies romantiques, afin de donner du grain à moudre à Ezra Chester, scénariste de son état, qui semble-t-il est atteint du syndrome de la page blanche. Il en va de l'avenir de la jeune femme qui pourrait perdre son job si le monsieur n'arrivait pas à terminer son scénario, qu'on lui réclame depuis déjà un bon moment. Dans les faits, on voir bien défiler certaines scènes de comédies romantiques connues, mais la plupart sont à peine évoquées. L'autrice ne nous les raconte que, bien souvent, au travers du compte-rendu qu'envoie Evie à destination d'Ezra. Et, si j'ai vu nombre de comédies romantiques, je ne les ai pas toutes vues non plus. Certaines scènes célèbres ne me parlaient pas et l'autrice ne prenant pas forcément le temps de poser le contexte desdites scènes, on passe un peu à côté du truc. Cet élément, qui a quand même son importance dans l'intrigue, revêt un caractère beaucoup trop anecdotique à mon goût.
En dehors de ça, l'autrice suit un schéma assez classique pour le genre, même si pas tout à fait quand on y regarde de plus près, mais un peu beaucoup quand même. Ce pas tout à fait reste relativement décevant au vu de la place que prennent les 2 messieurs centraux présents dans le récit. Après, au vu de la fin, j'aurais tendance à dire qu'étant donné que le résultat m'a plu, je pardonne un peu à Rachel Winters d'avoir laissé peu de place à ces derniers, bien que ça soit plus le cas pour un seul d'entre eux. Je regrette aussi le manque de clarté de l'héroïne. Il y a des choses qu'on voit venir à des kilomètres et Evie finit par ouvrir les yeux seulement vers la fin. Malheureusement, ça arrive souvent dans les récits de ce genre, et pas que, et ça peut se comprendre, mais dans ce cas, je trouve que ça dessert l'héroïne et que ça terni un peu le plaisir de lecture.
Et justement il y avait mieux à faire avec les rôles présents dans le roman, vraiment, plusieurs auraient mérités d'être davantage développés ou simplement d'être davantage présents. Je pense aux amis d'Evie, aussi bien qu'aux deux rôles masculins qui gravitent autour d'elle. Certains clichés sont également peut-être voulus, d'autres pour moi n'étaient pas forcément utiles et ne sont là que pour répondre aux codes du genre. L'humour n'était pas tant présent non plus. Quoi qu'il en soit, j'ai lu ce titre jusqu'au bout, la fin, comme écrit plus haut, reste satisfaisante, mais le contenu dans son ensemble ne m'a pas tant attiré que ça.
J'aime bien découvrir des nouveautés ; je suis ravie de découvrir votre blog, c'est très interressant. A bientôt. BeSingleMom
RépondreSupprimerMerci beaucoup, j'espère que vous découvrirez de nouvelles idées de lecture alors :D
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