Traduction : Valérie Le Plouhinec
Genre : Fantasy - Jeunesse
Edition : Casterman
Parution : le 3 octobre 2018
Pages : 218 pages
Prix : 10.90 euros
Amélia Fang, malicieuse vampirette, déteste assister au Bal barbare annuel organisé par sa mère, la comtesse Frivoletta. Ce soir-là, le palais est rempli de vieux monstres qui portent trop de dentelles et qui empestent le Poubel n°5. Comble de malheur, Tangine, prince de Nocturnia et sale-gosse-pourri-gâté, capture Trouille, sa citrouille de compagnie. La guerre est déclarée !
On va déjà parler de l'objet livre. Ce que j'adore en littérature jeunesse, la série peut-être lue dès 8 ans, c'est que généralement les ouvrages sont illustrés. Ici, je crois bien qu'il n'y a aucune page qui n'en comporte pas, ça va de la simple bande décorative à l'illustration sur une pleine page. C'est un vrai bonheur de tourner les pages, on en prend plein les yeux régulièrement, et les nombreux dessins amènent beaucoup de dynamisme au cours de la lecture.
Pour l'histoire, on est sur un contenu efficace et qui se lit avec plaisir, même si l'ensemble se révèle un peu classique, plus sur la forme que sur le fond, mais rien de dérangeant. En gros, notre héroïne, Amélia Fang, ne veut pas assister au fameux bal barbare organisé par ses parents tous les ans, mais c'est hors de question pour ces derniers et cette année, le Roi devrait faire partie des invités, ainsi que son fils. Justement, ce dernier va suivre sa scolarité dans la même école que notre héroïne et elle qui espérait avoir un nouvel ami, découvre un gamin infernal.
Niveau crasses, le petit prince, Vladimir, est un génie et il les enchaîne, mais notre héroïne ne se laissera pas abattre malgré tout. Cette dernière a un très bon fond, ce qui ne l'empêche pas d'agir férocement si ce qu'on lui fait est injuste, ce qui est le cas ici. Je m'attendais peut-être a une héroïne impertinente, ne me demandez pas pourquoi, mais en l'état, j'ai beaucoup aimé Amélia. Elle est mignonne et ne se laisse pas faire, c'est un combo efficace. Le petit plus c'est qu'elle est très bien entourée, elle a deux amis, le fils de la Mort et une yéti, sans compter une citrouille de compagnie, nommée Trouille et ça, ça ne s'invente pas. Leur amitié fait plaisir, elle est déjà bien mise en valeur dans ce premier tome. Et le clou du spectacle, on notera une demeure familiale et des parents des plus excentriques. Ce titre est une excellente découverte, de mon côté, la suite me tend les bras.
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