Titre VO : Living no Matsunaga san
Traduction : Léa Le Dimna
Genre : Manga - Shojo
Edition : Pika
Parution : le 9 décembre 2020
Pages : 170 pages
Prix : 6.95 euros
Miko, lycéenne, vit en colocation et est amoureuse du plus âgé de ses colocataires, le graphiste Matsunaga. Lors de la fête de Noël de la coloc', elle assiste impuissante à la déclaration d'amour que sa professeure principale, Konatsu, fait à Matsunaga dont elle aimerait reconquérir le coeur. Sous le choc, Miko quitte précipitamment la maison.
Donc mesdames et messieurs, on applaudit bien fort notre héroïne qui agit, bien plus frontalement que dans le tome précédent. Ce n'est pas du tout à prendre dans un sens péjoratif, bien au contraire, même s'il aura fallu attendre 8 tomes (sur 11 que compte la série) pour arriver à un vrai déclic. Et donc bravo à Miko pour avoir pris son courage à deux mains, cette héroïne a beau être terriblement naïve, elle s'ouvre de plus en plus, et c'est tout à son honneur.
Par contre, je crois qu'au bout du compte, je fais un blocage sur la relation Miko/Matsunaga. La différence d'âge, c'est une chose, mais le fait que Miko soit lycéenne et donc que finalement rien n'est réellement possible entre ces deux personnages, ça ne me va pas. Et pourtant, c'est tout à fait compréhensible et c'est très bien de voir les protagonistes aborder la situation. Bon, je me serais passée de leurs plans futurs, j'ai trouvé ça too much. J'avoue quand même que cette retenue, même si elle est totalement entablement, et je préfère ce chemin qui est pris plutôt qu'autre chose, mon intérêt pour la romance m'a déserté. À voir dans quel état elle me mettra à la fin. En dehors de ça, on a le triangle amoureux amené dans le tome précédent qui s'efface tout naturellement, et les réactions des concernés m'ont tout à fait convenu. Certes, je suis un peu triste aussi par certains côtés, mais au vu du traitement qui est fait de cet élément scénaristique, je ne vais pas me plaindre.
Globalement, ce sont différents sentiments amoureux qui rythment le récit de ce huitième tome et il ne se passe pas grand-chose à côté, excepté dans les dernières pages qui amènent une situation permettant à tout le petit monde qu'on suit de se poser et de retrouver une unité. Il y aura eu du bon, une évolution plus franche du côté de nos personnages centraux et un bon traitement des répercussions que ça engendre, mais c'est un tome un peu vide. Oui, on ne peut pas tout avoir, je sais ^^.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de votre passage et de votre message. Je modère mes commentaires donc ils s'afficheront une fois validés.